Carnet topo avec les données classique, on fait les mesures (haut bas gauche droite clino, compas) à l'aide du disto et on note chaque valeur… On gagne un peu de temps lors des relevés mais ensuite il faut tout retranscrire dans vtopo ou therion, ou alors faire la topo à la main sans logiciel :)

Carnet de topo pour noté que les noms des stations et les longueurs. On vide la mémoire du disto avant de commencer la scéance topo, (la pile mémoire peut contenir 1000 points) ensuite on fait les relevés en suivant la méthode disto, on commence par les visées décrivant la section, on peut en ajouté plus que les classiques, ensuite on fait 3 visées vers la prochaine station topo et on note la valeur de la longueur sur le carnet avec ces notes et dessins. De retour, on décharge le disto dans la tablette/ ordinateur via le bluetooth, on vérifie les résultats avec les notes du carnet, on change le nom des stations en fonction des bifurcations et on exporte tout ça en vtopo ou therion pour réaliser les dessins ou les modèles en 3D.

Cette solution semble adapté dans le cas de séance d'avancement en désob, cas de la topo du méandre de la Rumeur ou du fond du Biolet. Par contre quand la topo a réalisé devient un peu plus complexe on lui préfèrera la méthode 3.

C'est la méthode qui utilise un palm ou une tablette pour réaliser les topos en direct, on décharge les valeurs dans la tablette, pour modifier et ajouter des commentaires sur l'ordinateur de poche. Pour les passages délicats et étroits, l'ensemble des points sont enregistrés dans le disto avant d'être téléchargé dans le l'ordinateur de poche, quand tout est un peu plus large ou moins gras :o)

Voilà pour les explications reste maintenant à faire les tests… pour l'ordinateur de poche non IP67 non anti choc, je ne me fais pas trop d'illusion sur sa durée de vie, elle risque d'être très très courte, mais au moins ça validera le concept, et dans tous les cas je vais expérimenter la tablette en ziploc…

Dernier épisode de la série du distoX, ensuite, il va falloir faire de vrai topo, dimanche 09 Mars 2014

Pas possible d'aller au Biolet samedi, mais je trouve 2 heures dimanche pour tester le distoX avec la tablette qui va bien.

Donc direction la Balme à Roland, tout seul car le Dédé est en vacances et aucun désobeur sur place non plus, dommage… Je place la tablette dans un siploc avec un morceau de carton pour que tout soit un peu rigide, il va falloir que je trouve une boite pour placer la tablette, si un de vous à une idée.

Donc sur place je sors le matos et j'attaque, les visées s'enchainent sans gros problème, je décide de topoter la petite salle par la droite, pas de problème à l'aller, mais au retour, le passage est quand même pas très large et j'en mène pas très large tout seul dans ma petite salle en compagnie d'une chauve souris. Je ressors tant bien que mal et continue la topo.

Après 1 heure et 255 visées soit 4 visées par minute, j'arrive enfin au bout.

Il semble que j'ai une erreur vers le fond, j'étais prit par le temps, il faudra certainement que j'y retourne pour corriger tout ça.

En conclusion : Ca mitraille fort, sans trop se poser de question, pas de carnet, pas de crayon, juste une tablette à pianoter … bon avec mes gros doigts je ne tape pas toujours ou il faut, mais ça marche !! Pour les export therion et visualtopo ça marche très bien, dommage que visualtopo ne supporte pas le format distox on pert de l'information avec la conversion.

Le GUS entre dans le XXI ème siècle…

Après 1 an d'utilisation du distoX, il s'avère que l'on a gardé le carnet pour la prise de note, celà permet aussi de mémoriser les différents éléments de la cavité pour ensuite plus facilement réaliser le croquis en vue de son intégration dans Therion. Les 1000 visées permettent aussi en cas de doute sur une mesure de vérifier que l'on n'a pas fait d'erreur de saisie.

Le prochain test sera certainement réalisé avec un téléphone Android en parallèle avec la prise de note.

Avec les diodes actuelles le boitier doit pouvoir dissiper de la chaleur, on peut donc plus envisager de réaliser le montage dans un boitier en plastique tel que les anciennes zoom de petzl. Le boitier devra être dans une matière conducteur de chaleur et léger pour ne pas avoir une enclume sur le casque. Le choix se porte alors sur l'aluminium qui répond à ces 2 besoins. J'ai choisi un boitier Ultime déssiné et fabriqué par Speleled, il en avait un en trop lors de sa dernière série.

Le choix est vaste j'ai choisi des XML D1 1200Lumen sous 3A avec la taille qui correspond aux emplacements prévus dans le boitier. Pour les diffuseurs, j'ai choisi deux de 65° pour le grand angle (wide) et un de 10° pour le petit angle (spot)

Pour le driver suite à de nombreuses discussions sur la liste 1777, Christian Speleled a envoyé un cahier des charges à Taskled pour un driver spécial spéléo. Rapidement nous avons eu des retours et notre brave ambassadeur a réussit à convaincre Georges (le responsable de Taskled) des capacités de ce driver. En 4 mois la V1 du Dualflex voyait le jour avec un mode indispensable en spéléo le mode de secours donné pour une consommation de 40mA, les modes inutiles (clignotants, … ) ont disparu des réglages. Il s'agit d'un driver linéaire, donc pas de bande blanche et noir sur les films ou les photos. Les 2 diodes du wide seront montées en parallèle, le tout est alimenté par 1 accus 3.7V, une tension plus élevée grillerait les diodes.

Le montage n'est pas très compliqué, il s'agit de souder les fils aux bons endroits. Et d'ajouter de la pâte thermique entre les diodes et le boitier. Le cablage du DualFlex ne pose pas de problème particulier avec des fils de récupération d'alimentation de PC. J'utilise du 16 AWG pour le cablage.Pour le radiateur du driver, j'utilise le couvercle arrière qui est aussi en aluminium. La version original Speleled Ultime utilise un radateur interne et un couvercle arrière réalisé avec une imprimante 3D en PVC.

Les étapes du montage:

Grande question que la fixation sur le casque, pour moi une chose est sure, il n'est pas possible d'avoir un éclairage qui ne tient que par un bandeau élastique, l'éclairage doit être à demeure sur le casque. La fixation "standard" que l'on utilise souvent pour les lampes est composé d'un U en aluminum permettant une rotation de la lampe. Une autre solution consiste à utiliser des charnières à couple réglable, elles sont simples à mettre en place et une fois réglé (grace à une clée 6 pans) ça ne bouge plus, elles ont un défaut : le prix…

La lampe est prévue pour fonctionner avec du 3.7v, il faut donc des accumullateurs de type llihtium. Les Lithium Polymère (LIPO) sont adapatés pour des applications demandant un fort courant (les perforateurs par exemple) par contre leurs rapport poid/capacité est moins bon que des Litium Lion pour l'éclarage. Sur mon ancien casque j'utilisais une batterie chinoise en 7.4v 5200mha soit 4 accus de 3.7v en 2S 2P. J'ai transformé cette batterie en 2 batterire de 3.7v, 5200 mha, avec l'ajout d'une protection (PCB) adapté au 3.7v.

Après quelques tentatives et m'être perdu plusieurs fois entre les clicks press click, j'arrive maintenant à configurer le driver comme je le souhaite, et ça permet de comprendre les schémas qui expliquent le fonctionnement du driver aussi.

Pour l'utilisation du DualFlex, il y a 2 modes spéciaux accessible par press, et le mode normal que l'on peut configurer comme on le souhaite, il y aussi de nombreux modes normaux, mais pour plus de détail, il faut regarder la documentation. Dans les 2 modes spéciaux, j'ai configuré le mode de secours avec un niveau minimum sur une diode (soit 40mA) et le mode full avec toute la puissance possible sur les 2 diodes ça permet d'avoir un gros éclairage au besoin. Pour les modes normaux j'ai choisi 3 modes, l'ensemble permet d'avoir 5 niveaux de réglage avec 2 modes accessible rapidement.

J'utilise actuellement les réglages suivants :

• une intensité max de 1000mA.
• Courant d'entrée 1000 mA.
• Mode UIC2W

J'ai relevé les valeurs suivantes, ainsi que les durées théoriques: